Département des Alpes-Maritimes
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Publié le - Mis à jour le
Cette bactérie est transmise et dispersée par tous les insectes piqueurs suceurs se nourrissant de la sève brute. Elle s’attaque à différentes espèces végétales et s’installe dans les vaisseaux conducteurs du xylème des végétaux empêchant le mouvement des liquides.
Xylella Fastidiosa a été détectée en 2013 à l’extrême sud de l’Italie (région des Pouilles) ou elle a causé d’importants dégâts sur la filière Oléicole. Elle a ensuite été identifiée en 2015 en Corse et dans la région PACA. Des foyers ont ensuite été détectés en 2016 en Allemagne et aux Iles Baléares, puis en Espagne en 2017.
La multiplication, la taille, les piqûres d’insectes, l’exportation et la plantation de plantes contaminées représentent un risque important de dissémination. Les outils de taille, ou autres outils provoquant des blessures, contribuent à la dispersion de la maladie, de plante en plante.
Les décisions d’exécution n°2015/789 du 18 mai 2015 et 2016/764 du 12 mai 2016 de la Commission européenne précisent les mesures visant à éviter l’introduction et la propagation dans l’Union de Xylella fastidiosa : la lutte est obligatoire.
Les services de l’État contrôlent aux frontières les plants d’importation. Plusieurs programmes de recherche ont étés lancés en Europe.
L’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA Montpellier et Angers) et l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) sont les principaux acteurs de la recherche en France.
Le département des Alpes-Maritimes est fortement menacé, notamment pour ses oliviers et ses variétés de lauriers roses.
Sur olivier et laurier rose : des brûlures foliaires et, dans les stades plus avancés, dessèchement des rameaux (répartition aléatoire dans le houppier), suivi de la mort du sujet dans les cas les plus graves.
Sur oranger : chloroses foliaires. L’infection entraîne également la production de fruits de petite taille. Autres végétaux concernés : vigne, agrumes, prunus, café, avocat, luzerne, chêne, érable ...
Vous repérez des symptômes de dépérissement qui vous semblent anormaux et très rapides, vous êtes allés récemment dans un secteur contaminé.
Contactez le service régional d'alimentation (SRAL) :
Le service régional d'alimentation analyse vos clichés. Si le doute persiste, il procède à un prélèvement et l'envoie pour analyse à un laboratoire agréé.
Après détection, il n’existe pas de moyen de lutte curative contre cette bactérie, si ce n’est l’arrachage complet (y compris les racines), la destruction des plantes contaminées et le contrôle des insectes vecteurs (surveillance poussée et traitements insecticides).